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“Halima est une secrétaire en université à qui l’administration avait commencé par lui reprocher ses[...]En savoir plus Pour justifier la création et l’existence de l’état sioniste, l’Occident prétexte inlassablement la souffrance du peuple juif lors de la Seconde…”
Pour justifier la création et l’existence de l’état sioniste, l’Occident prétexte inlassablement la souffrance du peuple juif lors de la Seconde Guerre mondiale. L’extermination d’un nombre considérable de juifs est un fait incontestable et personne ne peut nier les atrocités qui ont eu lieu sous le régime nazi.
Cependant, nul n’est sans savoir que la persécution sanglante des juifs est une entreprise allemande. Les Palestiniens, eux, n’ont pas été impliqués dans la Shoah et ont, avant qu’ils ne se fassent dérober leurs terres, toujours assuré la sécurité de la communauté juive en Palestine.
En effet, les juifs n’ont jamais subi de pogroms ni même de discriminations quelconques dans le monde musulman. Bien au contraire, ils y ont toujours été accueillis et protégés lorsqu’ils fuyaient les persécutions antisémites. Voilà pourquoi les Palestiniens se sont toujours demandé pourquoi ce sont eux qui ont dû expier l’antisémitisme européen et le génocide commis par un peuple aux cheveux blonds et aux yeux clairs avec lequel ils n’ont aucun lien.
Si le sentiment de culpabilité de l’Europe était sincère, n’aurait-il pas été plus judicieux d’octroyer une partie de l’Allemagne au peuple juif ? Manuel Valls, à n’en pas douter, aurait été ravi d’avoir comme pays voisin l’état auquel il est éternellement lié.
En appliquant le principe d’offres territoriales pour compenser la souffrance de peuples persécutés, on peut aller très loin. Si avec l’holocauste, les juifs ont réussi à marchander l’annexion de 80 % de la Palestine, les Gazaouis, eux, pourraient au moins négocier le 19e arrondissement de Paris, non ?
Le prétexte invoqué de la souffrance juive dans la création de l’état juif est donc fallacieux et contredit toute logique. Il s’agit d’une évidence élémentaire qui fut même reconnue par Ben Gourion, l’homme qui déclara l’indépendance de l’entité sioniste en 1948 :
Si j’étais un dirigeant arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays. Il est vrai que c’est la Terre Promise, mais en quoi cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ? »((David Ben Gourion cité par Nahum Goldmann dans « Le Paradoxe Juif » (page 121).))
Au sein de la communauté juive orthodoxe, la justification du vol des terres et des biens en Palestine((Contrairement à la création d’un état juif avant l’arrivée de leur Messie.)) se traduit par une apologie religieuse. Dans de nombreux passages, le Talmud((Le Talmud, rédigé dans un mélange d’hébreu et d’araméen, est l’un des livres fondamentaux du judaïsme et constitue le fondement de la loi juive ou Halacha.)) permet au « peuple élu » de dérober les non-juifs de leurs biens. Il leur est ainsi devenu possible de réclamer les terres palestiniennes (« La propriété d’un non-juif appartient au premier juif qui la réclame »((Talmud, Babha Bathra 54b.)) ), pour se les partager (« Si plusieurs juifs trompent un non-juif, ils doivent se partager le bénéfice équitablement »((Talmud, Choschen Ham 183, 7.)) ) et ensuite, se les approprier à tout jamais (« Si un juif trouve un bien appartenant à un goy, il n’est pas tenu de le lui rendre » ((Talmud, Baba Mezia 24a.)) ).
L’Occident ne peut, bien entendu, accepter ce type de convictions talmudiques comme une revendication légitime pour la colonisation de la Palestine. Pour faire admettre le bien-fondé de leur État voyou, les sionistes préfèrent donc rappeler au monde les atrocités qu’ils ont subies sous l’occupation nazie. Ils se servent de la Shoah, comme d’un petit bâton magique, pour réduire au silence toute personne qui s’oppose au massacre du peuple palestinien et à l’annexion de leurs terres.
Or, l’histoire démontre que la création de l’état juif n’est pas un résultat direct, ni même une conséquence de l’holocauste, mais bien le produit de la politique coloniale du 19e siècle. La première colonie juive fut établie en 1878, Hitler ne naîtra qu’en 1889. Quand les sionistes jetèrent les fondements de ce qu’ils allaient plus tard appeler « Israël », le führer allemand n’avait pas encore fait sa première communion.
En 1897, Theodor Herzl((Fondateur du sionisme et inspirateur du terrorisme judaïste, Theodor Herzl est l’auteur de « L’État des Juifs », un ouvrage raciste et islamophobe (voire anti judaïque) qui prône le vol des terres palestiniennes et l’exode de son peuple.)) déclare que l’unique solution pour résoudre l’antisémitisme est de coloniser la Palestine((Auparavant, il envisageait un état juif en Argentine et en Ouganda.)) pour y instaurer un état purement juif((Voir Protocole du premier congrès sioniste tenu à Basel en 1897 dans I. Cohen, « Le Mouvement Sioniste, Paris », 1946, p.70-71)). Pour Herzl, l’état sioniste devait s’établir entre le Nil égyptien et l’Euphrate((T. Herzl, « Gesammelte Zionistische Werke », Tel Aviv, 1934.)). Il aspirait à l’établissement d’un état raciste et islamophobe dans lequel il ne fallait pas offrir d’emplois à la population locale autre que « la chasse aux serpents » et l’assèchement des marais((Ibid, V. II, p.98 et p.108-109.)). Après ça, dit-il, les indigènes de la Palestine « doivent être expulsés discrètement au-delà des frontières du nouvel état juif »((Ibid p.98.))
En 1901, lors du cinquième congrès sioniste, les sionistes créent le « Fonds National Juif » qui avait pour mission d’acquérir des terres en Palestine et de les déclarer « propriété éternelle et inaliénable du peuple juif ». La volonté juive de détruire la Palestine se concrétise avec l’engloutissement de milliards de « sio-dollars ».
En 1903, le projet sioniste de transformer la Palestine en état exclusivement juif, qui entretient des liens puissants avec l’Occident, prend clairement forme lors du sixième congrès sioniste. Lors de cette assemblée, Franz Oppenheimer définit les objectifs de l’intégrisme sioniste : « Nous couvrirons la Palestine d’un réseau de colonies », une parole impudente qui fut prononcée quatre décennies avant la Shoah.
Quant à l’immigration sioniste, celle-ci débuta en 1882 ((Un an avant, en 1881, le baron et banquier juif Edmond de Rothschild (né à Boulogne-Billancourt) se met à acheter des terres en Palestine et finance le premier établissement sioniste.)), c’est-à-dire 60 ans avant la Shoah. Les colons juifs achètent des terres sur les côtes palestiniennes et commencent à développer une structure d’état. « L’Organisation Mondiale Sioniste », fondée en 1897 par Herzl, se met à ramasser des fonds dans les quatre coins du monde. Il s’agit d’une collecte internationale que la mafia sioniste assure jusqu’à nos jours.
Le 24 juin 1891, un demi-siècle avant l’holocauste, un groupe de notables palestiniens à Jérusalem exige du gouvernement à Istanbul l’arrêt de la vente des terres palestiniennes aux juifs russes et l’arrêt de l’immigration de ce groupe((O. Carré, « Le Mouvement National Palestinien », p.18)). Lorsque se manifestent les premiers signes de l’opposition palestinienne, il est trop tard, le venin sioniste s’est déjà largement répandu dans les veines de la terre de Palestine.
Face à la résistance palestinienne, les colons juifs réagissent par la violence et commettent de multiples massacres et attentats terroristes, une approche qui, jusqu’à ce jour, n’a pas changé. En 1907, ils établissent leur première milice fasciste « Bar Giora » qui, en 1909, prendra le nom de « Hashomer ». Ce fut le début du terrorisme sioniste sous lequel périront plusieurs dizaines de milliers de Palestiniens. La Shoah n’aura lieu que trente ans plus tard...((Cet article est partiellement basé sur une recherche de l’historien Lucas Catherine dans son livre « De Israël lobby »))
A suivre...
Pour justifier la création et l’existence de l’état sioniste, l’Occident prétexte inlassablement la souffrance du peuple juif lors de la Seconde Guerre mondiale. Or, ce prétexte est fallacieux et contredit toute logique.
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